PME et marchés publics:
C'est surement louable, mais commençons déjà par rendre les appels d'offres actuels réellement ouverts:
Même si Hervé Lambel candidat à la présidence du MEDEF, également président du CERF (Créateurs d'Emplois et de Richesses de France), 1ère plateforme de représentation des Très Petites Entreprises, explique que « les PME ne vont même plus sur les appels d’offres » gouvernementaux car, contrairement aux grandes entreprises, « elles n’ont pas de service dédié pour y répondre », nous répondons depuis 2 ans à tous les appels d'offre marchés publics dans le domaine du paiement.
On entend beaucoup dire en ce moment qu'il faut réserver des marchés publics aux PME.
C'est surement louable, mais commençons déjà par rendre les appels d'offres actuels réellement ouverts:
Même si Hervé Lambel candidat à la présidence du MEDEF, également président du CERF (Créateurs d'Emplois et de Richesses de France), 1ère plateforme de représentation des Très Petites Entreprises, explique que « les PME ne vont même plus sur les appels d’offres » gouvernementaux car, contrairement aux grandes entreprises, « elles n’ont pas de service dédié pour y répondre », nous répondons depuis 2 ans à tous les appels d'offre marchés publics dans le domaine du paiement.
Mr Lambert a raison de dire que c'est compliqué d'y répondre. Et j'estime le coût entre 1000 et 15 000 euros, parfois plus.Après 2 ans de réponses obstinées, notre bilan est désastreux, catastrophique, abyssal.
Nous ne gagnons presque jamais. Et si on doit raisonner en valeur de marché, nous ne gagnons jamais.
Nous ne gagnons presque jamais. Et si on doit raisonner en valeur de marché, nous ne gagnons jamais.
Doit-on continuer à perdre du temps et de l'argent?
Je me suis donc demandé si nous étions nuls?
Après tout, nous ne sommes qu'une PME de 100 personnes, présents à l'international depuis 2004, sur 4 continents. Notre infrastructure technique ne traite qu'un milliard de connexions (soit plus de 3 milliards de paiement) sur le marché français et faisons donc courir un grand risque à l'industrie française. Car plus de 50% des paiements français passent par nos infrastructures. Imaginez un jour sans pouvoir payer dans 600 000 commerces, plus d'essence, plus d'alimentation, plus de restaurants, etc.
Mais non! nous ne sommes jamais en panne. donc nous ne sommes pas nuls!
La plateforme de paiement compte plus de 17 000 marchands. Sont-ils 17 000 à nous trouver nuls!
Même UFC que choisir nous a choisi. Ont-ils tiré au sort la plateforme de paiement sur internet et ce jour-là, nous avons été chanceux?
Finalement mon équipe commerciale n'ose pas me dire qu'elle joue aux dès avec mes concurrents...
Et puis quand on est une PME réalisant 53M€ de CA, dont 1/3 à l’Étranger, avec une croissance continue pendant 13 ans, on commence à exister!
Et si la banque de France nous donne en 2012 la côte D3++, c'est qu'on a obtenu des résultats, non?
Donc nous ne sommes pas si nuls que cela !!!
Il parait même que nous sommes une pépite. mais alors pas encore en or?
En y réfléchissant 2 fois, je me suis dit que nos réponses étaient nulles.
Pourtant, nos documents sont beaux, faciles à lire, clairs. Ils décrivent correctement nos solutions, nos atouts, notre innovation.
Nous suivons scrupuleusement le plan de réponse et nous n'avons jamais été rejetés pour dossier incomplet. Jamais.
En plus dans 95% des cas, il n'y aJAMAISde questions, ni JAMAIS de soutenance.
Donc nous ne sommes pas nuls, si personne ne nous interroge? Nos réponses sont parfaites puisque personne ne demande de précisions?Quand nous répondons à un appel d'offres dans le privé, il y a des montagnes de questions, souvent des soutenances multiples, mais là RIEN. Pas de questions, pas de demandes de démonstration. Nos réponses sont donc parfaites, et pourtant, on perd tout le temps.
Pourtant on a un back-office marchand qui ne fait pas mal au yeux, qu'on ne date pas au carbone 14, on est user-friendly (peut-être que cela vient de ce mot anglais qu'il ne faut pas utiliser?), on maîtrise les nouvelles technologies de l'internet, on twitte, on blogue, on est souvent primés, on paye beaucoup d'IS à l'Etat, beaucoup de taxes aux collectivités, on est pour l'égalité hommes femmes dans les salaires. Et en plus on est sympas. On a tout pour plaire?
Mais RIEN. Toujours le NEANT. on perd toujours.
on reste NULS.
On attend le courrier du gestionnaire du marché, car rien ne transpire (mais nous on transpire)
Imaginez avec toutes ces affaires de marché truquées, rien ne se dit jusqu'au dernier jour. C'est trop dangereux de parler. Cela doit être pour cela qu'il n'y a plus de questions?
Mais voilà, le courrier est toujours le même: disant toujours qu'on n'est pas retenu. Donc on est nuls.
Pour illustrer combien nous sommes nuls, je vais prendre un des derniers appels d'offre perdus (tout frais: la semaine dernière. mais depuis nous en avons encore perdu un gros, preuve que nous sommes nuls, mais je pense que je ferai un autre article, tellement c'est pitoyable).
Je ris encore jaune à la lecture de la réponse.
Je m'étais dit que j'écrirais au maire de la ville de Nice, Mr Estrosi, que je ferais un recours devant le tribunal administratif, mais c'est une dépense d'énergie bien plus coûteuse que d'écrire sur ce blog.
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La ville de Nice nous a informé la semaine dernière que nous n'étions pas retenus comme plateforme de paiement.
Encore une fois, nous avons été nuls. Comment faire pour sortir de cette spirale de l'échec?
(Pour une fois, c'est assez rare pour être souligné, ils ont posé quelques questions. surement pour justifier que nous étions nuls techniquement car nous avons eu une mauvaise note technique).
En fait, nous avons été nuls, car nous ne savions pas que la ville de NICE était prétendante à l'organisation du prochain grand prix de Monaco sur la promenade des Anglais et surement aussi à l'organisation de l'élection du futur président de l'UMP ou du vote pour savoir s'il faut revoter.
Pour comprendre où nous voulons en venir, nous devons d'abord expliquer que nous avons obtenu la note de 18,9867.
Vous ne rêvez pas. A Nice les appels d'offres se notent avec 4 chiffres après la virgule.
Personnellement en ramenant une telle note à mes parents, ils m'auraient offert sur le champ une boite de bonbons.
Nous ne sommes pas nuls: nous avons eu presque 19/20.
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Oui, mais voilà notre concurrent, battant pavillon américain (achetez français qu'ils disaient) a eu 18,9881.
Déjà de tête, l'écart à calculer fait mal aux neurones.
On n'a pas l'habitude de faire des soustractions avec 4 chiffres après la virgule
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Et oui, vous aurez noté que l'écart est de 0,0014.
1,4 millième pour choisir entre une société française innovante et une autre battant pavillon américain.
On est dans le domaine de la Formule 1 avec de tels écarts et c'est la raison pour laquelle Estrosi envisage surement de demander le transfert du grand prix de F1 de Monaco à Nice.
Pour les élections internes à l'UMP, vous aurez aussi compris que l'écart entre Copé et Fillon est tellement faible, qu'il faut aussi désormais 4 chiffre après la virgule pour calculer les pourcentages.
C'est bouleversant parce qu'une nouvelle fois nous avons été nuls pour 14 dix-millièmes de points.
Des milliers d'heures dans la soufflerie à peaufiner l'aileron avant pour rien.
On était le moins cher, on a la plateforme la plus moderne du marché, mais nous avons eu la plus mauvaise note technique.
Vous noterez aussi qu'après négociation (mais pas avec nous, donc avec l'autre), l'autre a gagné.
Imaginez s'ils avaient négocié avec nous, on aurait eu 21/20. Non, pardon, plutôt 20,9987. J'ai oublié qu'il y avait 4 chiffres après la virgule dans la notation.
Donc par pitié, ne faites pas d'appels d'offres quand la loi vous oblige au terme du contrat de le lancer alors que vous ne voulez pas changer de prestataire. On peut comprendre que vous n'avez pas le temps de moderniser vos solutions. (j'ai même un client qui cache à ses clients notre back-office de peur qu'ils lui demandent pareil. Car il est trop moderne. En fait, il est juste comme on aime. Jérome se reconnaîtra!)
Qui a encore envie d'un écran 2,5 pouces pour téléphoner?
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Chers gestionnaires de marchés publics, vous mettez des rêves dans la tête des PME françaises innovantes et reconnues innovantes par le privé, qui ensuite pensent qu'elles sont nulles. Imaginez le travail de reconstruction psychologique que je dois faire après chaque courrier négatif reçu avec mes équipes.
Je n'ai plus le temps de faire de la technique et de l'innovation, je dois faire le psy!
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Je me suis donc demandé si nous étions nuls?
Après tout, nous ne sommes qu'une PME de 100 personnes, présents à l'international depuis 2004, sur 4 continents. Notre infrastructure technique ne traite qu'un milliard de connexions (soit plus de 3 milliards de paiement) sur le marché français et faisons donc courir un grand risque à l'industrie française. Car plus de 50% des paiements français passent par nos infrastructures. Imaginez un jour sans pouvoir payer dans 600 000 commerces, plus d'essence, plus d'alimentation, plus de restaurants, etc.
Mais non! nous ne sommes jamais en panne. donc nous ne sommes pas nuls!
Et pourquoi la grande majorité des banques françaises (mais aussi étrangères) nous confieraient leurs prestations Telecom? Elles sont des établissements privés, ont des services achat intelligents, donc si nous avons été choisis, c'est que nous ne sommes pas nuls!
La plateforme de paiement compte plus de 17 000 marchands. Sont-ils 17 000 à nous trouver nuls!
Même UFC que choisir nous a choisi. Ont-ils tiré au sort la plateforme de paiement sur internet et ce jour-là, nous avons été chanceux?
Finalement mon équipe commerciale n'ose pas me dire qu'elle joue aux dès avec mes concurrents...
Et puis quand on est une PME réalisant 53M€ de CA, dont 1/3 à l’Étranger, avec une croissance continue pendant 13 ans, on commence à exister!
Et si la banque de France nous donne en 2012 la côte D3++, c'est qu'on a obtenu des résultats, non?
Donc nous ne sommes pas si nuls que cela !!!
Il parait même que nous sommes une pépite. mais alors pas encore en or?
En y réfléchissant 2 fois, je me suis dit que nos réponses étaient nulles.
Pourtant, nos documents sont beaux, faciles à lire, clairs. Ils décrivent correctement nos solutions, nos atouts, notre innovation.
Nous suivons scrupuleusement le plan de réponse et nous n'avons jamais été rejetés pour dossier incomplet. Jamais.
En plus dans 95% des cas, il n'y aJAMAISde questions, ni JAMAIS de soutenance.
Donc nous ne sommes pas nuls, si personne ne nous interroge? Nos réponses sont parfaites puisque personne ne demande de précisions?Quand nous répondons à un appel d'offres dans le privé, il y a des montagnes de questions, souvent des soutenances multiples, mais là RIEN. Pas de questions, pas de demandes de démonstration. Nos réponses sont donc parfaites, et pourtant, on perd tout le temps.
Pourtant on a un back-office marchand qui ne fait pas mal au yeux, qu'on ne date pas au carbone 14, on est user-friendly (peut-être que cela vient de ce mot anglais qu'il ne faut pas utiliser?), on maîtrise les nouvelles technologies de l'internet, on twitte, on blogue, on est souvent primés, on paye beaucoup d'IS à l'Etat, beaucoup de taxes aux collectivités, on est pour l'égalité hommes femmes dans les salaires. Et en plus on est sympas. On a tout pour plaire?
Mais RIEN. Toujours le NEANT. on perd toujours.
on reste NULS.
On attend le courrier du gestionnaire du marché, car rien ne transpire (mais nous on transpire)
Imaginez avec toutes ces affaires de marché truquées, rien ne se dit jusqu'au dernier jour. C'est trop dangereux de parler. Cela doit être pour cela qu'il n'y a plus de questions?
Mais voilà, le courrier est toujours le même: disant toujours qu'on n'est pas retenu. Donc on est nuls.
Pour illustrer combien nous sommes nuls, je vais prendre un des derniers appels d'offre perdus (tout frais: la semaine dernière. mais depuis nous en avons encore perdu un gros, preuve que nous sommes nuls, mais je pense que je ferai un autre article, tellement c'est pitoyable).
Je ris encore jaune à la lecture de la réponse.
Je m'étais dit que j'écrirais au maire de la ville de Nice, Mr Estrosi, que je ferais un recours devant le tribunal administratif, mais c'est une dépense d'énergie bien plus coûteuse que d'écrire sur ce blog.
La ville de Nice nous a informé la semaine dernière que nous n'étions pas retenus comme plateforme de paiement. Encore une fois, nous avons été nuls. Comment faire pour sortir de cette spirale de l'échec?
(Pour une fois, c'est assez rare pour être souligné, ils ont posé quelques questions. surement pour justifier que nous étions nuls techniquement car nous avons eu une mauvaise note technique).
En fait, nous avons été nuls, car nous ne savions pas que la ville de NICE était prétendante à l'organisation du prochain grand prix de Monaco sur la promenade des Anglais et surement aussi à l'organisation de l'élection du futur président de l'UMP ou du vote pour savoir s'il faut revoter.
Pour comprendre où nous voulons en venir, nous devons d'abord expliquer que nous avons obtenu la note de 18,9867.
Vous ne rêvez pas. A Nice les appels d'offres se notent avec 4 chiffres après la virgule.
Personnellement en ramenant une telle note à mes parents, ils m'auraient offert sur le champ une boite de bonbons.
Nous ne sommes pas nuls: nous avons eu presque 19/20.
Oui, mais voilà notre concurrent, battant pavillon américain (achetez français qu'ils disaient) a eu 18,9881.
Déjà de tête, l'écart à calculer fait mal aux neurones.
On n'a pas l'habitude de faire des soustractions avec 4 chiffres après la virgule
1,4 millième pour choisir entre une société française innovante et une autre battant pavillon américain.
On est dans le domaine de la Formule 1 avec de tels écarts et c'est la raison pour laquelle Estrosi envisage surement de demander le transfert du grand prix de F1 de Monaco à Nice.
Pour les élections internes à l'UMP, vous aurez aussi compris que l'écart entre Copé et Fillon est tellement faible, qu'il faut aussi désormais 4 chiffre après la virgule pour calculer les pourcentages.
C'est bouleversant parce qu'une nouvelle fois nous avons été nuls pour 14 dix-millièmes de points.
Des milliers d'heures dans la soufflerie à peaufiner l'aileron avant pour rien.
On était le moins cher, on a la plateforme la plus moderne du marché, mais nous avons eu la plus mauvaise note technique.
Vous noterez aussi qu'après négociation (mais pas avec nous, donc avec l'autre), l'autre a gagné.
Imaginez s'ils avaient négocié avec nous, on aurait eu 21/20. Non, pardon, plutôt 20,9987. J'ai oublié qu'il y avait 4 chiffres après la virgule dans la notation.
Donc par pitié, ne faites pas d'appels d'offres quand la loi vous oblige au terme du contrat de le lancer alors que vous ne voulez pas changer de prestataire. On peut comprendre que vous n'avez pas le temps de moderniser vos solutions. (j'ai même un client qui cache à ses clients notre back-office de peur qu'ils lui demandent pareil. Car il est trop moderne. En fait, il est juste comme on aime. Jérome se reconnaîtra!)
Qui a encore envie d'un écran 2,5 pouces pour téléphoner?
Je n'ai plus le temps de faire de la technique et de l'innovation, je dois faire le psy!
On est donc nuls, mais on se consolera en se disant que Nice matin a viré le prestataire choisi (ou reconduit pour ne rien moderniser) par la Ville de Nice et a choisi Payzen. Eux ils ont trouvé que nous n'étions pas nuls et que techniquement c'était du costaud. Mais ils sont dans le privé. Cela fait une grande différence.
Merci Nice MATIN. On vous aime...
Merci Nice MATIN. On vous aime...
